Dimanche (04/12/05)
Semaine du 6 décembre
Ok, je n'ai encore à peu près rien écouté des films de fin de semaine (mais je peux quand même vous dire c'est lesquels) parce que j'ai été prise par :
24 season 4
John Cassar, 2004
Bon, c'est pas un film, mais c'est une sortie DVD de la semaine ! Est-ce qu'il y a d'autres accrocs dans la salle ? Après l'excellente saison 3, j'avoue que j'étais un peu perplexe vis-à-vis la saison 4 (disons qu'il y a eu un petit ménage des personnages !!!), mais finalement, la à-peu-près-toute-nouvelle distribution donne un nouveau souffle à la série (pas comme si elle en manquait, mais bon). Jack Bauer travaille maintenant pour le secrétaire d'État of the United States of Americaaaa, dont il fréquente la fille, d'ailleurs. Puis comme il va à CTU pour discuter du budget accordé à l'agence, il est témoin de l'arrestation d'un terroriste qui a fait sauté un train le matin, et il remarque un truc qui cloche... et c'est reparti, Jack mène l'enquête, surtout que le secrétaire d'État et sa fille (la blonde de Jack) se font kidnapper... J'ai écouté le premier disque d'une traite et ça y est je suis déjà embarquée à fond la caisse encore une fois. Sérieusement, ça devrait être interdit de sortir ça pendant les fins de session !!!!
Idole instantanée
Yves Desgagnés, 2005
Critique assez manifeste de la télé-réalité en général et de Star Académie en particulier, ainsi que de la convergence des médias, Idole instantanée se révèle un petit film cute mais pas aussi réussi qu'il aurait pu. Disons que par bouts, la critique manque pas mal de subtilité, ce qui est dommage. En bout de ligne, l'histoire tombe d'ailleurs un peu à plat : ok, une telle a gagné, ok, les autres ont fait ça ça et ça. Et puis après ? Ça donne quoi ? Ça signifie quoi ? On fait quoi avec ça ? Ça m'a apparu comme un peu incomplet. D'ailleurs, même si la critique est assez "in your face", on a un peu de la misère à cerner vers qui elle est dirigée exactement. Mais bon. Sinon, Claudine Mercier est plutôt bonne dans ses 5 rôles différents (quoique pour le même genre, j'avais préféré Michel Côté dans Cruising Bar, mais bon...) Celles qui m'ont réellement (encore et toujours) impressionnée par leur jeu d'actrices sont plutôt quelques personnages secondaires, c'est-à-dire Diane Lavallée (elle est géniale cette comédienne) et Béatrice Picard, et aussi Louise Turcot. Mais la plupart des acteurs étaient particulièrement caricaturaux, ce qui était voulu en quelque sorte, j'imagine, mais ça a le don de me taper sur les nerfs un peu. Cela dit, ce n'est pas un mauvais film, c'est divertissant à un certain degré (j'ai bien aimé les petites apparitions de Denys Arcand et de Sylvie Léonard avec Guy A. Lepage...), c'est juste qu'il me semble que l'idée aurait gagné à être mieux développée, plus en profondeur peut-être...
La Neuvaine
Bernard Émond, 2005
Pas encore vu ! Critique à venir...
Brice de Nice
James Huth, 2005
Pas encore vu ! Critique à venir...
Cinderella Man
Ron Howard, 2005
Pas encore vu ! Critique à venir...
Dukes of Hazzard
Jay Chandrasekhar, 2005
Non seulement je ne l'ai pas encore vu mais je n'en ai absolument pas l'intention alors si quelqu'un a envie de faire la critique à ma place, be my guest !
Ecrit par jessica83, à 04:20 dans la rubrique "Nouveautés de la semaine" - Mise à jour : Dimanche 4 Décembre 2005, 18:13.
Dimanche (27/11/05)
Semaine du 29 novembre
Comme l'a si bien dit mon frère, "mais COMMENT veux-tu qu'on s'empêche d'écouter ce film-là quand il y a cette image-là sur la pochette ?!?" Voilà le genre de film qui saura apporter son lot de contentement à la gent féminine (Braaad !) comme masculine (Angelinaaaa !!!) (ou toutes les variations possibles sur ce thème...). Jusqu'à quel point ? Ça reste à voir.
On connaît (ou pas) la trame de départ : John et Jane Smith sont un couple marié d'une banlieue paisible américaine qui expérimentent certains problèmes au niveau de leur intimité. Ils sentent qu'un vide se crée entre eux. Et pour cause : sans qu'aucun des deux ne le sache, chacun est tueur à gages pour une agence ennemie de celle de l'autre. (On se demande d'ailleurs comment ils peuvent ne pas s'en douter avec des noms pareils... mais bon !) Mais arrivera le jour où ils se rendront compte de la double vie de leur douce moitié et seront obligés de s'affronter et, idéalement, de s'éliminer l'un l'autre... Rien de tel pour raviver la flamme endormie, non ?
Je n'attendais pas beaucoup de ce médiatisé Mr. & Mrs. Smith qui apparemment a brisé le couple Brad Pitt/Jennifer Aniston. (Pour verser dans la médisance hollywoodienne, il faut admettre que Jennifer ne fait pas vraiment le poids comparativement à la plus-que-sexy Angelina Jolie) Cela dit, j'ai été plutôt agréablement surprise. Bon, c'est clair que ce film n'a rien de transcendant, mais il peut aisément être catégorisé dans les "bons divertissements", car c'est exactement ce que c'est. Brad est beau, et surtout drôle. Angelina est époustouflante et débordante de sex-appeal. Les deux crèvent l'écran ensemble. On a droit à un heureux mélange de pow-pow et de tension sexuelle durant la première moitié du film, puis le film prend une tangente un peu différente dans la seconde partie (heureusement car sinon il aurait semblé infiniment plus long), mais ça reste de l'action pure mêlée à quelques blagues sur la vie d'un couple marié. En fin de compte, c'est drôle, léger évidemment, un scénario truffé d'invraisemblances mais quand même acceptable compte tenu du genre de film, visuellement très beau (pas seulement pour les acteurs, là, mais aussi pour les chorégraphies de combats), un bon petit divertissement typique américain, finalement. P.S.: Remarquez le gars avec un chandail de Fight Club... moi je l'ai remarqué en tout cas... "heyyyyy il a un chandail de Fight Club et c'est Brad Pitt en face de lui !" "T'avais pas encore remarqué ?" "Humpf..."
Pas encore vu, critique à venir...
Allez lire la critique de Sandie !
Ecrit par jessica83, à 19:04 dans la rubrique "Nouveautés de la semaine" - Mise à jour : Mercredi 30 Novembre 2005, 04:19.
Dimanche (13/11/05)
Semaine du 15 novembre
Madagascar
Eric Darnell & Tom McGrath, 2005
Et un autre film d'animation par ordinateur signé par le studio qui a créé Shrek, Ice Age, Shark Tale et Antz. Au zoo de Central Park, le lion (Ben Stiller) est une vedette, la girafe (David Schwimmer) est hypocondriaque, le zèbre (Chris Rock) s'ennuie, l'hippopotame (Jada Pinkett Smith) est cool et les pingouins préparent leur évasion. Le zèbre décidera donc d'aller faire un tour dans New York, ses amis tenteront de le rattraper, l'histoire tournera mal et les quatre amis seront déportés vers l'Afrique. Mais quand le bateau sera détourné par les pingouins, ils se retrouveront naufragés sur l'île de Madagascar...
La comparaison avec les autres films du même genre est inévitable. Conclusion : pas le meilleur de la gang, mais quand même un bon petit divertissement familial. Tout le monde y trouvera son compte, puisque comme d'habitude dans les films de ce genre, les animaux sont personnifiés par des acteurs célèbres dont on reconnaît aisément les caractéristiques (le lion, par exemple, a un petit côté Zoolander qui ne manquera pas de faire rigoler les fans de Ben Stiller). Aussi, on multiplie les clins d'oeil à des films comme Planet of the Apes ou American Beauty, et les personnages tels que les pingouins psychotiques ou les lémuriens "de party" (qui personnellement m'ont tout simplement donné le fou rire... "I like to move it move it !") donnent au film le coup de pouce nécessaire pour passer de films pour enfants à films de famille que les adultes vont aimer aussi. Moins hilarant que Shrek et Shrek 2, mais plusieurs petits rires en perspective.
The Skeleton Key
Iain Softley, 2005
Brrrrr... voilà un film qui donne froid dans le dos ! Kate Hudson joue ici le rôle de Caroline Ellis, une jeune apprentie infirmière qui accepte un contrat dans une maison des bayous de la Louisianne pour prendre soin d'un vieux monsieur invalide (John Hurt) qui vit seul avec sa femme (Gena Rowlands). Dès son arrivée, Caroline commence à remarquer des événements étranges dans la maison... et apprendra assez vite que celle-ci est réputée pour être hantée par deux esclaves qui y ont été pendus, deux Noirs de la Louisianne qui pratiquaient le hoodoo... J'ai été agréablement surprise car ce film, contrairement à plusieurs autres des films qui versent dans le surnaturel, est tout à fait logique malgré tout, en ce sens que le scénario ne comporte aucune faille majeure et que tout finit par être expliqué. Les acteurs sont excellents (on est loins de la Gena Rowlands de The Notebook !) et malgré quelques ingrédients classiques de films d'horreur, on ne tombe absolument pas dans le cliché ou le déjà-vu. À voir !
Ecrit par jessica83, à 05:29 dans la rubrique "Nouveautés de la semaine" - Mise à jour : Jeudi 24 Novembre 2005, 23:50.
Lundi (07/11/05)
Semaine du 8 novembre
Charlie and the chocolate factory
Roald Dahl + Tim Burton + Johnny Depp : je dois avouer qu'avec une telle équation de personnalités que j'admire, j'avais de très hautes attentes envers ce film, et je dois dire qu'elles n'ont pas été déçues !!! Étant moi-même une grande amatrice de friandises, je n'ai eu aucun problème à plonger tête première dans l'univers fantaisiste de Roald Dahl, transposé à l'écran par l'immense talent de Tim Burton i.e. le maître de la fantaisie. Pour ceux qui ne connaîtraient pas l'histoire, Willy Wonka (Johnny Depp) est le propriétaire d'une des plus grandes usines de confiseries au monde, mais cette usine n'admet plus personne dans ses murs depuis qu'un de ses employés a vendu des recettes de Wonka à des compétiteurs. Jusqu'au jour où une annonce est faite aux quatre coins du monde : les cinq enfants qui trouveront la barre de chocolat Willy Wonka contenant un ticket d'or seront les heureux gagnants d'une visite guidée de l'usine Wonka. Charlie (Freddy Highmore), un petit garçon pauvre au grand coeur qui vit avec ses parents et ses quatre grands-parents dans une petite bicoque près de l'usine Wonka, sera, on s'en doute, le gagnant de l'un des tickets d'or, avec quatre autres enfants plus antipathiques les uns que les autres. Et l'aventure ne fait que commencer...
D'abord, il me faut saluer l'immense talent de Johnny Depp qui, une fois de plus, change complètement de personnalité dans ce rôle totalement loufoque de Willy Wonka. Il faut aussi mentionner que l'interprète de Charlie (le même qui faisait Peter dans Finding Neverland) est un acteur de grand talent malgré son jeune âge, il a une présence à l'écran qui est fantastique. Le film est superbe, bien fait, beau, complètement fou... Je vénère les Oompas-Loompas. Et l'histoire est en même temps totalement loufoque mais se révèle une critique admirable des parents qui élèvent leurs enfants comme des petits rois à qui tout est dû. Le personnage de Charlie est superbe en ce sens. Bref, un film digne de Tim Burton à voir pour retomber en enfance... avec une barre de chocolat pas trop loin de préférence !
Pas encore vu ! Critique à venir...
En résumé : un bon petit film de science fiction ! Le film débute dans une banque, où deux agents du FBI s'apprêtent à appréhender Stuart Conway, un pirate de l'informatique (Sean Astin, oui oui, Sam de Lord of the Rings), et que dehors, un gang de bandits (menés par Vinnie Jones, oui oui, Bullet Tooth Tony dans Snatch) se préparent à venir dévaliser la banque. Mais voilà : Stuart a en sa possession un petit devis permettant de reculer le temps... et seules les personnes touchant au devis quand il fonctionne se souviennent de ce qui s'est passé avant. Il l'utilise une première fois avec l'agente du FBI, mais évidemment, ils ne réussissent pas à empêcher le hold-up la seconde fois, ça tourne mal, le deuxième agent meurt, et l'appareil à reculer le temps est volé par les bandits. Mais l'appareil ne permet de retourner dans le temps que 10 minutes à la fois... l'agente et le pirate devront donc retrouver le petit devis à temps pour pouvoir empêcher les événements de la banque de se produire. Course contre la montre, donc !
Intéressant, relativement original, avec des personnages chouettes (Vinnie Jones, entre autres, dans le rôle du méchant évidemment, est tout simplement savoureux). Mais certaines longueurs, certains clichés et certains jeux de caméras qui deviennent harassants à force de tenter d'être originaux. L'un dans l'autre, comme je disais plus tôt, un bon petit film de science fiction divertissant.
Ecrit par jessica83, à 05:57 dans la rubrique "Nouveautés de la semaine" - Mise à jour : Jeudi 24 Novembre 2005, 23:50.
Lundi (31/10/05)
Semaine du 1er novembre
Star Wars III : Revenge of the Sith
Eh oui, fans de Yoda et des Jedis, c'est cette semaine que sort Revenge of the Sith, l'épisode de Star Wars-qui-est-le-sixième-dans-la-vraie-vie-mais-le-3e-dans-l'ordre-chronologique. C'est dans ce troisième film de la nouvelle trilogie qu'on apprend, après plus de 20 ans, comment le gentil Anakin Skywalker est passé du côté obscur de la Force en devenant l'impitoyable Darth Vader. On savait déjà comment son histoire finirait, mais pas encore comment elle avait commencé !
J'avais, comme plusieurs personnes, un peu peur après les deux navets qu'étaient les épisodes 1 et 2. Est-ce que le film allait encore tomber dans la mièvrerie comme son prédécesseur, des personnages irritants et inutiles du genre de Jar Jar Binx allaient-ils encore me tomber sur les nerfs en jouant les fidèles compagnons ? Eh non ! C'est sans contredit le meilleur des trois, et surtout celui qui se rapproche le plus de l'esprit de la trilogie originale. Sans toutefois lui arriver à la cheville, mais bon ! Ewan McGregor est toujours aussi bon en Obiwan Kenobi, Hayden Christensen a repris du poil de la bête et son jeu s'est un peu amélioré depuis l'épisode 2, mais ni lui ni Nathalie Portman ne donnent des performances dignes des points forts de leurs carrières respectives. Les effets spéciaux, évidemment, sont encore une fois sublimes, et le visionnement du film vaut la peine ne serait-ce que pour avoir le fin mot sur l'origine de Darth Vader, et de Leïa et Luke.
Mais quelques éléments dérangent malgré tout. Les dialogues des scènes d'amour sont épouvantablement cliché, cucul, quétaines, peu crédibles, ridicules, voulez-vous d'autres qualificatifs ?! Les scènes d'amour en général sonnent faux, en fait. Le passage d'Anakin du côté obscur m'a également faite tiquer, ne serait-ce que pour la rapidité avec laquelle il change son fusil d'épaule. Et finalement, le NOOOOOOOOOOO "dramatique" de Darth Vader à la fin du film, qui ressemble à s'y méprendre au "Nooooo !" du directeur Skinner dans The Simpsons, fait beaaaucoup plus rire que pleurer...
Alors en tout et partout : le meilleur des trois, mais sûrement pas des six. À voir quand même, par principe.
Mouai... Les comédies romantiques sont une recette qui vend, mais comme dans n'importe quelle recette qui vend, il y a des fois où elle est moins bien réussie que d'autres... En visionnant "The Perfect Man", je n'arrivais qu'à penser : "Mais qu'est-ce que Mister Big [Chris Noth, co-vedette de la série Sex and the City] est allé foutre dans ce film ?" Un ramassis de clichés, voilà ce que c'est. La trame de fond est la suivante. Heather Locklear joue le rôle d'une mère monoparentale complètement désespérée, qui cherche un homme à tout prix. À chaque nouvelle relation, elle tombe sur un loser de première, et à chaque échec amoureux, elle déménage dans un autre État, rien de moins, en entraînant avec elle ses 2 filles. Sa fille Holly (Hilary Duff) trouve ça dur et décide que si elle veut que sa mère ne se jette pas sur le premier imbécile venu cette fois-ci, elle doit croire qu'un homme qui en vaut la peine est amoureux d'elle. Alors, en se basant sur les conseils de l'oncle de son ami/expert en relations amoureuses (Chris Noth), elle invente un admirateur secret à sa mère... mais, évidemment, elle se mêle dans ses mensonges et rien ne va plus, mais on sait bien que la fin heureuse sera au rendez-vous et que tout le monde finira par vivre happily ever after. Bon. J'ai rien contre un petit film bonbon à l'occasion. Mais si c'est le cas, j'aime bien qu'il y ait des répliques punchées, une histoire un peu différente, des personnages surprenants... rien de tout ça ici. On voit tout venir à 100 milles à l'heure, les dialogues tombent à plat, les histoires d'amour sont ridicules (évidemment, le premier gars qui croise le regard d'Hilary Duff tombe instantanément amoureux d'elle et vice versa... beeeen oui) et les personnages sont bêtement caricaturaux. De la petite soeur "qui en sort des bien bonnes même si elle a juste 7 ans hahaha qu'elle est donc drôle", à l'homosexuel de service ultra efféminé et caricatural, en passant par le côlon niaiseux qui drague la mère en lui sortant des pick-up lines pathétiques, ils m'ont tous donné une impression de déjà-vu plutôt agaçante. Bref, à voir si vous avez vraiment, mais vraiment pas envie de vous forcer les neurones.
Ecrit par jessica83, à 00:15 dans la rubrique "Nouveautés de la semaine" - Mise à jour : Vendredi 25 Novembre 2005, 00:06.
Lundi (24/10/05)
Semaine du 25 octobre
Eh oui, même s'il est encore au cinéma, C.R.A.Z.Y. sera disponible en DVD dès mardi ! Est-il encore nécessaire de vanter ce magnifique film québécois qui remporte déjà tous les honneurs un peu partout dans le monde ? Prestations justes et efficaces de tous les acteurs, personnages nuancés et crédibles, histoire solide et bien ficelée, trame sonore géniale, sensibilité de traitement du sujet du film, atmosphère de nostalgie prenante, cinématographie superbe... Jean-Marc Vallée et son équipe ont fait un sacré beau travail et ont de quoi être fiers.
C'était pourtant bien parti ! Nicole Kidman et Shirley McLane dans les rôles de Samantha et Endora, c'était assez prometteur. Le fait que Jim Carrey, malgré sa ressemblance frappante avec Dick York, ait refusé d'endosser le rôle de Darrin, aurait dû me mettre la puce à l'oreille. La première partie du film est prometteuse et comprend plusieurs bons flashes. Au lieu de faire un simple remake de la série Bewitched, la réalisatrice Nora Ephron a choisi la mise en abîme : c'est dans le film qu'un remake de la série est fait, et qu'une véritable sorcière est engagée sans que l'équipe de tournage ne soit au courant de cette "condition". Malheureusement, la bonne idée n'a pas tenu la route. Le film s'essouffle rapidement, de grands bouts sentent le remplissage à plein nez, et ces remplissages sont généralement constitués de Will Ferrell faisant le pitre, ce qui n'est drôle que dans les premières minutes... Dommage, car c'était parti pour être une bonne adaptation qui ne dénaturerait pas la série originale. Avec un meilleur scénario, le film aurait pu être très réussi.
Un road trip entre amis se termine dans un village fantôme où se trouve la fameuse maison de cire du titre... Que dire ? L'idée de la maison de cire avec des gens vivants "cirés" était pas mal. D'ailleurs la maison de cire en soi est très bien faite. Chad Michael Murray est bien beau, Elisha Cuthbert est bien belle, ils font une belle petite paire de jumeaux. C'est pas mal tout ! Au cas où quelqu'un ne s'en doute pas, l'histoire est ultra-archi-prévisible. Quelques scènes bien sanglantes devraient plaire aux amateurs du genre. Paris Hilton réinvente le mauvais acting. (Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris à quoi servait la conversation entre elle et Elisha Cuthbert qui insinuait qu'elle était peut-être enceinte, scène excessivement mal jouée s'il en est une. Who cares ? Une demi-heure après elle meurt et son copain aussi d'ailleurs.) Comme d'habitude, à la fin, les survivants ont perdu à peu près tout leurs amis, leurs amoureux, etc, mais ça n'a pas l'air de les déranger plus qu'il faut. Et pour bien terminer le cliché, on nous offre une fin pseudo-ouverte, censée être surprenante, j'imagine. Bref, on s'attend à ce que ça soit un mauvais film, et nos attentes sont satisfaites.
Ecrit par jessica83, à 05:18 dans la rubrique "Nouveautés de la semaine" - Mise à jour : Vendredi 25 Novembre 2005, 00:12.
Dimanche (23/10/05)
Semaine du 18 octobre
On l'avait vu dans deux excellents films de Tim Burton et deux plutôt mauvais de Joel Schumacher. Batman nous revient ici dans une oeuvre très réussie de Christopher Nolan, qui a choisi de réaliser son film sous le signe du réalisme davantage que du monde fantaisiste dans lequel on voit généralement les héros de Batman évoluer. C'est ainsi qu'on nous "explique" les fondements de la légende de Batman, le pourquoi de cette identification à la chauve-souris, l'explication scientifique de ce costume fantastique. Le tout présenté dans une Gotham City sombre et corrompue. Christian Bale campe ici un Batman très crédible, à l'image de Michael Keaton à l'époque Burton. Les prestations de nombreux grands noms du cinéma tels que Michael Caine, Morgan Freeman, Gary Oldman et Liam Neeson (encore une fois dans son rôle de mentor !!!) viennent soutenir un scénario déjà bien solide.
Bref, Nolan a sauvé Batman de la chute vers le monde des navets !
Après plusieurs années d'absence depuis sa trilogie de films de zombies (Night of the Living Dead, Dawn of the Dead, Day of the Dead), George A. Romero nous revient avec Land of the Dead, une variation sur le même thème. Encore une fois, les zombies sont partout sur la Terre (c'est-à-dire aux États-Unis, le Canada étant la terre vierge et déserte dont on entend parler comme d'un refuge potentiel pour se sauver des zombies). Seuls quelques humains résistent encore et toujours à l'envahisseur, se réfugiant dans une ville barricadée, dirigée par une riche crapule avide de pouvoir (Dennis Hopper, mais qu'est-ce qu'il fiche dans ce film ?!). Mais certains zombies sont devenus plus ou moins intelligents et échaufaudent un plan pour pénétrer dans la ville... En bout de ligne, c'est un film de zombies sans grande surprise, avec de bons effets spéciaux, des maquillages spectaculaires, une histoire très mince, des dialogues particulièrement mauvais, et des acteurs plus ou moins crédibles. Surveillez bien la scène de lesbianisme totalement gratuite, qui dure environ 5 secondes, vers la fin du film...! Juste pour le comique de la chose ça vaut presque la peine de louer le film ! Et puis après tout, c'est bientôt l'Halloween !
Ecrit par jessica83, à 23:50 dans la rubrique "Nouveautés de la semaine" - Mise à jour : Vendredi 25 Novembre 2005, 00:13.