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Fans de ciné !

Critiques de films, suggestions, nouveautés...

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Vendredi (09/12/05)

Enduring Love

Enduring Love
Roger Michell, 2004

Bon, puisque vous aimez le cinéma britannique (j'aime bien généraliser, ça me donne l'impression d'avoir un très large public !) voici une autre suggestion de film que j'ai vu il y a un petit bout de temps, mais il faut bien entretenir le blogue un peu et qui dit "fin de session" dit "pas très le temps d'écouter des films". Alors, bref, le film Enduring Love. Je vous explique la prémisse très brièvement, car encore une fois c'est un film que j'avais vu sans avoir aucune idée de ce à quoi m'attendre et ça fait partie du plaisir je crois.

Joe et Claire (Daniel Craig et Samantha Morton) sont en train de pique-niquer tranquillement dans un parc quand ils sont témoins d'un accident de mongolfière : un petit garçon est pris dans la nacelle et son grand-père essaie de le rattraper, ayant perdu le contrôle de l'appareil. Avec les quelques autres personnes présentes, Joe et Claire se précipitent à leur secours : résultat, un des secours en meurt.

Le film se concentre donc sur les suites de cet accident, le sentiment de culpabilité de Joe (virant à l'obsession) de ne pas avoir évité l'accident, les conséquences sur le couple Joe/Claire et aussi l'omniprésence soudaine d'un des secours (Rhys Ifans) dans la vie de Joe...

Un film inhabituel, troublant, malaisant, qui ne plaira pas à tout le monde. Mais pour ceux qui sauront l'apprécier, vous allez vraiment aimer ça. Il paraît que le livre est encore meilleur, il faudrait que je mette la main dessus. En attendant, le scénario s'attarde beaucoup à la psychologie des personnages, et c'est ce qui fait du film quelque chose de particulièrement intéressant, d'autant plus que les acteurs le rendent tous avec brio (Rhys Ifans, dont le personnage est aussi complexe qu'inquiétant, offre une performance parfaite, à donner froid dans le dos). En définitive, c'est le genre de film qui n'éveillera pas nécessairement de sentiments "agréables" lors du visionnement, mais qui vaut réellement la peine d'être vu, pour faire réfléchir et pour être un peu déstabilisés...

Ecrit par jessica83, à 23:26 dans la rubrique "Films peu connus ou étrangers".

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Samedi (03/12/05)

Rory O'Shea was here

Rory O'Shea was here (Inside I'm dancing)
Damian O'Donnell, 2004

Bon bon bon. Ça fait quelques jours que je n'ai rien écrit ici et comme j'ai un travail d'histoire à faire, eh bien quoi de mieux que de venir écrire sur le blogue ? (Oui oui, je vais m'y mettre après...)

Comme j'ai pas vu grand-chose récemment (et comme on a parlé de cinéma british), je vais vous parler d'un film que j'avais vu par hasard il y a quelques mois, sans avoir aucune idée de quoi il était question, et que j'avais beaucoup aimé.

Rory O'Shea was here est l'histoire, en bref, d'un jeune homme quadraplégique et plutôt rebelle, Rory (James McAvoy), qui arrive dans un centre pour personnes handicapées et qui n'a qu'une idée en tête : acquérir son indépendance et en sortir. Il rencontre Michael (Steven Robertson), qui lui, est paraplégique et a de la difficulté à parler (il souffre de cerebral palsy, chose que je n'ai aucune idée comment traduire) et qu'il est le seul à comprendre. En formant un duo et aidés de Siobhan (Romola Garai, alias la fille dans Dirty Dancing 2), ils vont réussir à obtenir le droit d'aller vivre en appartement ensemble. Une chose est claire pour Rory, son handicap ne l'empêchera pas d'avoir une vie normale...

Ça n'a l'air de rien comme ça, mais c'est un foutu beau film. Qui évite les clichés, à mon avis. Non, ici, les infirmières ne sont pas des grosses méchantes qui martyrisent les pauvres pensionnaires. Le père de Rory est un bon gars qui l'aide autant qu'il peut, et non un sans coeur qui l'a abandonné dans un centre. La fille ne vit pas d'histoire d'amour avec personne, ce qui est totalement réaliste. C'est une facette de la vie des handicapés, de leur vision de la vie aussi, qu'on nous dépeint avec justesse et juste assez d'émotion. Ça ne tombe jamais dans le larmoyant, même si c'est très poignant par bouts. Et le gars qui joue Rory, ahhh qu'il a de la gueule ! :)

Bref, si jamais vous avez la chance de le voir, je vous le conseille !

Ecrit par jessica83, à 18:42 dans la rubrique "Films peu connus ou étrangers".

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Vendredi (18/11/05)

L'Auberge espagnole

L'auberge espagnole
Cédric Klapisch



Il paraît que la parution de L'auberge espagnole au cinéma a considérablement contribué à augmenter le nombre de gens ayant participé à des échanges étudiants.  Je n'ai absolument aucune difficulté à le croire !  Je crois qu'il y a un consensus là-dessus : le simple fait de visionner ce film donne envie de s'envoler en Europe (enfin, je ne sais pas pour vous, moi c'est l'Europe !!!) à l'instant !!!

Xavier (Romain Duris, dans le rôle qui a amorcé sa carrière bien comme il faut), un étudiant français un peu perdu dans son orientation professionnel, part étudier l'économie 1 an à Barcelone.  Là-bas, il aura tôt fait de partager un appartement avec 6 autres étudiants de nationalités différentes.  À travers les hauts et les bas avec son amoureuse (Audrey Tautou, incroyablement chiante et rien à voir avec Amélie Poulain... elle est incroyable cette actrice), son aventure avec une femme mariée (Judith Godrèche, jouant à la perfection le rôle de la femme coincée et sans caractère), et ses expériences avec ses nouveaux amis, Xavier réussira enfin à déterminer sa véritable identité, ses véritables désirs et ambitions... bref, à devenir le vrai "lui".

Ce n'est pas un film avec une histoire en tant que tel.  C'est vraiment une tapisserie de souvenirs de voyages et de réflexions sur la vie, sans pour autant que cela soit ennuyant et trop pêle-mêle.  Au contraire, c'est captivant et réaliste.  Ceux qui ont déjà vécu une telle expérience en ressentent la nostalgie, les autres ont envie de vivre cela un jour... L'apologie du voyage, c'est ce que c'est.  Et ça fonctionne à merveille.

Ecrit par jessica83, à 00:42 dans la rubrique "Films peu connus ou étrangers".

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Mardi (15/11/05)

The Legend of 1900

La leggenda del pianista sull'oceano
Giuseppe Tornatore, 1998

Rares sont les films qui sont aussi bons que le livre sur lequel ils sont basés.  Encore plus rarissimes sont les films qui sont presque meilleurs que le livre les ayant inspiré.  C'est pourtant le cas ici.  Détrompez-vous : le roman Novecento d'Alessandro Baricco est une grande oeuvre, un superbe livre.  Toutefois, il y a une dimension inévitable que le cinéma possède contrairement à la littérature : la musique !  La musique prend tant d'importance dans ce récit que le fait de le réaliser en film a permis de le présenter encore plus à sa juste valeur.  Le réalisateur Giuseppe Tornatore, le même qui a réalisé le magnifique film Cinéma Paradiso, était tout indiqué pour relever ce défi.

Après la Seconde Guerre Mondiale, un homme nommé Max (Pruitt Taylor Vince) va mettre sa trompette au crochet chez un prêteur sur gages, et en joue une dernière fois avant de la donner.  L'homme du magasin reconnaît l'air qu'il joue... il l'a entendu sur un disque qu'il a récupéré sur un bateau sur le point d'être détruit.  Cette nouvelle ébranle Max qui raconte à l'homme du magasin l'histoire du compositeur de ce morceau... trouvé sur un bateau par un ingénieur le premier jour de l'année 1900, il a été adopté par lui et baptisé "1900", et il n'a jamais quitté le bateau.  Et Max raconte sa rencontre avec celui qui était devenu "le plus grand pianiste de tous les temps", et qui est aussi devenu son ami... qu'il doit sauver avant que le bateau ne soit démoli, car il sait que 1900 est forcément encore sur ce bateau !

À travers le récit de Max, on rencontre 1900 (Tim Roth, excellent), on le voit évoluer et on voit le siècle évoluer avec lui, on voit le jazz, on voit les immigrants rêvant de l'Amérique, on voit le capitalisme, on voit la guerre.  Et la musique (composé par le génial Ennio Morricone), omniprésente, envoûtante, subjuguante. Si vous êtes le moindrement mélomane, c'est sûr et certain que vous allez trouver votre compte dans ce film.  Ne serait-ce que pour le "duel musical" entre 1900 et Jelly Roll Morton, ou la scène du piano à roulettes lorsque la mer tangue... C'est vraiment ce qu'il convient d'appeler un "beau" film. 

Ecrit par jessica83, à 06:21 dans la rubrique "Films peu connus ou étrangers" - Mise à jour : Jeudi 24 Novembre 2005, 23:43.

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The Princess and the Warrior

Der Krieger und die Kaiserin
Tom Tykwer, 2000

Ce film est un de mes gros coups de coeur des derniers mois.  Du réalisateur de Run Lola Run (un de mes films préférés tous genre confondus), on y retrouve d'ailleurs plusieurs acteurs de son film précédent, dont Franka Potente, la Lola de Run Lola Run et la Sissi de The Princess and the Warrior.  Elle interprète ici une jeune infirmière qui habite dans l'asile où elle travaille, et qui est entièrement dévouée à ses patients.  Un événement viendra bouleverser le cours de son existence : frappée par un camion, elle est sauvée d'une morte certaine par Bodo (Benno Fürmann), un ex-soldat, qui est plus ou moins responsable de l'accident.  Dès lors, Sissi sera convaincue que l'homme qui l'a sauvé est son âme soeur, que le destin a fait se croiser leurs chemins.  Ce ne sera pas facile de convaincre Bodo qui a lui-même plusieurs problèmes à son actif...

Tom Tykwer reprend ici la thématique du destin, mais d'une façon très différente que dans Run Lola Run.  L'histoire est plus complexe, les personnages plus inquiétants (comme Sissi travaille dans un asile, on s'y attend un peu !!!).  Franka Potente interprète une Sissi à la fois forte et vulnérable, un peu à l'image de Lola.  La musique, qui encore une fois est signée Tom Tykwer, est encore une fois incroyablement efficace et excellente.  Du reste, le scénario est très solide et le film est visuellement magnifique.  Une véritable découverte que ce film, malheureusement, plusieurs se laissent décourager par le fait que sur la version en DVD, il n'est présenté qu'en allemand sous-titré en anglais.  Mais croyez-moi, ce n'est pas compliqué à comprendre si on connaît l'anglais un tant soit peu et franchement, je ne suis personnellement pas très forte sur les versions doublées, alors... Décidément, Tom Tykwer ne m'a pas encore déçue.  J'ai très hâte de voir sa version cinématographique du livre Le Parfum de Patrick Süskind !

Ecrit par jessica83, à 05:04 dans la rubrique "Films peu connus ou étrangers" - Mise à jour : Jeudi 24 Novembre 2005, 23:45.

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Mardi (08/11/05)

Dot the I

Dot the I
Matthew Parkhill, 2003

Bon, ok, je l'avoue, en empruntant ce film dont je ne soupçonnais pas l'existence avant vendredi passé, ma principale motivation était de pouvoir admirer le beau Gaël Garcia Bernal pendant 2 heures.  Ben quoi, une fille a ses intérêts !!!  Mais en fin de compte, mes espérances ont été plus que rejointes.  Au départ, on croit être en présence d'une simple histoire de triangle amoureux.  Carmen (Natalia Verbeke) va épouser Barnaby (James D'Arcy).  Toutefois, à son enterrement de vie de fille, elle se voit plus ou moins forcée à choisir un gars dans la salle avec qui échanger un "dernier baiser" avant d'être mariée.  À la graaaaaande surprise de tout le monde, elle choisit Kit (Gaël Garcia Bernal) et bien entendu, est-ce qu'elle reste indifférente ?  On se doute bien que non ! Elle commence donc à avoir des doutes au sujet de son mariage...  jusque là, on semble en présence d'une histoire bien normale.  Mais on verra par la suite que les personnages ont tous plus ou moins un squelette dans leur placard, une vieille histoire qui revient les hanter, bref, une deuxième dimension insoupçonnée par les autres.  Je n'en dirai pas plus, mais si vous mettez la main dessus, ça vaut VRAIMENT la peine !!!  James D'Arcy, qui à ma connaissance n'a encore joué dans aucun film à très grande visibilité, est une véritable révélation, il a un talent fou.  Même chose pour le réalisateur Matthew Parkhill dont c'était le premier film... vraiment, une très bonne surprise !

Ecrit par jessica83, à 05:16 dans la rubrique "Films peu connus ou étrangers" - Mise à jour : Jeudi 24 Novembre 2005, 23:48.

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Samedi (29/10/05)

Treed Murray

Treed Murray
William Philips, 2001

Voici une suggestion de film canadien qui, à ma connaissance, ne jouit pas d'une très grande visibilité. Treed Murray, c'est un affrontement entre deux classes de la société.  C'est Murray, un homme en moyens qui, en traversant un parc pour rentrer chez lui, refuse de l'argent à un jeune mendiant et brutalise un peu ce dernier.  Toutefois le jeune homme fait partie d'un gang qui n'a pas l'intention de laisser Murray s'en tirer à si bon compte.  C'est ainsi que Murray se retrouve grimpé dans un arbre, à chercher désespérément un moyen de se sauver de cette situation.  Tout au long du film, le pouvoir se renverse entre le traqué et les traqueurs.  Le réalisateur William Philips réussit à brosser un portrait nuancé de chaque protagoniste du film.  Un jeu du chat et de la souris ayant pour trame de fond un arbre, un fusil, et 6 personnages.  Un film simple et minimaliste comme il ne s'en fait que trop peu.  Pas de vedettes ni de gros effets spéciaux, simplement une histoire efficace et profonde qui fait mouche.  Sans être moralisateur, Treed Murray porte inévitablement à la réflexion.  À voir.

Ecrit par jessica83, à 22:06 dans la rubrique "Films peu connus ou étrangers" - Mise à jour : Vendredi 25 Novembre 2005, 00:09.

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Vendredi (28/10/05)

À la folie... pas du tout

À la folie... pas du tout
Laetitia Colombani, 2002

J'inaugure ici la section des films obscures, c'est-à-dire celle où l'on sortira de la pénombre les petits films inconnus, dont on peut trouver parfois une copie au club vidéo entre deux blockbusters à gros tirage...

Le film À la folie... pas du tout met en vedette Audrey Tautou, dans un rôle tout à fait différent de celui d'Amélie Poulain, et Samuel LeBihan, qui se révèle un excellent acteur dans ce film.

Le point de départ : Angélique (Tautou) est une jeune fille amoureuse de Loïc, un médecin marié (LeBihan), et est naïvement convaincue que ce dernier va quitter sa femme pour elle.  Quand elle apprend que la femme est enceinte, et que Loïc semble avoir décidé de rester avec celle-ci, on verra jusqu'à quel point Angélique est déterminée à le garder...

Bien sûr, ce scénario peut sembler plutôt déjà-vu, mais faites-moi confiance, Laetitia Colombani propose une tournure qui sort de l'ordinaire, un scénario sans faille, un excellent suspense.  Je n'en dirai pas plus afin de ne rien gâcher, mais je vous le suggère fortement !

Ecrit par jessica83, à 06:25 dans la rubrique "Films peu connus ou étrangers" - Mise à jour : Vendredi 25 Novembre 2005, 00:10.

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