Dead Poets Society
Dead Poets Society
Peter Weir, 1989
Ce film a été le déclencheur des "films de profs qui inspirent leurs élèves à faire sortir le meilleur d'eux-mêmes".
Ce film a été l'inspiration pour tous les étudiants de mon école secondaire à faire de Carpe Diem (Seize the day) leur devise.
Ce film demeure un grand classique du cinéma américain.
L'histoire est désormais un refrain connu : dans une école stricte pour garçons, un nouveau professeur d'anglais, Mr. Keating (Robin Williams, attachant et bouleversant), va, par ses méthodes peu traditionnelles et son amour inconditionnel des jeunes et de la littérature, changer la vie de ses étudiants. Ceux-ci apprendront à vaincre leurs craintes, poursuivre leurs rêves, et saisir le jour. Malheureusement, Mr. Keating et ses étudiants se frapperont au cadre dur des règles de l'établissement et des refus de certains parents, conduisant à des conséquences tragiques. Mais en bout de ligne, la trace laissée par le professeur dans la vie de ses jeunes étudiants sera indélébile... "Ô Captain my Captain !"
Ayant vu ce film dans le cadre d'un cours (de deux cours, en fait) j'ai eu amplement l'occasion de l'analyser et de constater à quel point c'est une réussite autant visuelle qu'au niveau du scénario. Tragique sans être mélo, inspirant sans être moralisateur, ce film conduit vers une belle philosophie de vie et donne envie d'en appliquer les principes à la nôtre. Robin Williams, bien sûr, offre une performance magistrale, et c'est aussi le cas des étudiants (Ethan Hawke et Robert Sean Leonard, pour ne nommer que les deux principaux). C'est un film à voir absolument, pas seulement par divertissement, mais parce que c'est un incontournable.
Ecrit par jessica83, le Mardi 22 Novembre 2005, 04:05 dans la rubrique "Nos grands classiques".
Commentaires
biskui1
24-11-05 à 04:33
Bon, d'accord, je suis allée à la même école secondaire que Jessica83 (je n'ai toujours pas eu de réponse à ma question) alors je suis vendue d'avance!
Quel excellent film! Un classique qu'on ne peut pas ne pas voir au moins une fois dans sa vie!
C'est drôle ensuite de transposer l'histoire un peu et de voir si un prof a marqué notre vie ou non. Moi oui!
Et il y a une autre phrase clé de ce film qu'il ne faut pas oublier et que je dis au moins 5 fois par mois: "Call me Nuwanda"!!!!!!!!!!!!!!!!!
Carpe diem
Re:
jessica83
24-11-05 à 04:55
Hahaha... il y a aussi "next time I see you you die" (bon, c'était plus un bout drôle du film même si censé être dramatique, mais ça ne change rien au fait que c'est boooon !)
C'est qui le prof qui a marqué ta vie, dis ? Moi dans le genre de prof "Dead Poets" c'est clair que j'aurais tendance à dire Michel Bourque. Ou Greg. Pas au même niveau de marquage. Bon ça suffit encore !
Re: Re:
biskui1
25-11-05 à 04:44
Je ne peux même pas envisager l'infime possibilité que tu aies mentionné le nom de Greg, mais bon...
Oui, c'est tellement Michel Bourque le prof qui m'a marqué!
(Potin-potin) En passant, Dom l'a vu au Parisien durant le festival Images et Nations.
Lainesse
01-12-05 à 20:02
Re:
jessica83
01-12-05 à 23:29
Ah wow quelqu'un qui a les mêmes références que moi, c'est génial !!!
Allais-tu dans une école internationale ?
Dans le coins, en-haut, à gauche...
abkhazie
02-12-05 à 07:53
Y réussissent quand même à toujours ploguer un drapeau américain dans chaque image...
Mais bon, dans une école secondaire, c'est normal...
«I pledge alligence to the flag of the United States of America, and to the republic, for which it stands; one nation, under GOD, indivisible, with liberty and justice for ALL»... qui sont obligés de dire avant de commencer chaque journée...
Faque oui, la Dead poet society, c'est ben cool...mais il faut faire attention, à l'instar des GI en Irak, ils se suicident tous les poètes américains... Et ils se font rares ces temps-ci...
Re: Dans le coins, en-haut, à gauche...
jessica83
02-12-05 à 23:38
Oui mais justement, l'école représentée dans le film est le prototype même de l'école super by the book qui veut former des jeunes hommes fiers et soumis à leur pays, d'où le drapeau américain partout, mais c'est complètement les valeurs opposées qui sont véhiculées dans le film. Justement, à l'arrivée de Mr. Keating, c'est tout le protocole et les règles qui sont chamboulées et les élèves qui peuvent enfin sortir de ce carcan qui ne leur offrait aucune liberté de pensée et d'action... La Dead Poets Society est d'ailleurs une société plus ou moins secrète et interdite, en dehors de l'école... et le suicide dans le film est dû au fait que le gars en question est retenu par son père dans le cadre strict de la société bien-comme-il-faut, il voudrait faire du théâtre mais son père décide plutôt qu'il ira à l'école militaire et servira son pays...